Le danger fasciste n’est pas mort
L’extrême droite progresse de façon alarmante en Europe. Cela se vérifie à chaque élection tandis que, dans la rue, les groupes fascistes agressent et tuent. L’extrême-droite prospère, ici en se présentant sous un jour respectable, là par des actions violentes, partout avec le même projet de haine, antisocial et raciste.
Plus inquiétant encore : le FN est devenu le centre de gravité de la vie politique et les partis au pouvoir se réapproprient ses idées nauséabondes. Chasser les Rroms ou promouvoir l’islamophobie est devenue électoralement rentable. Le FN suggère, les autres appliquent.
Nous payons aujourd’hui la dédiabolisation et la banalisation du FN. Dans le sillage de ce parti devenu « légitime », les agressions se multiplient. Hier les juifs/ves, aujourd’hui les musulmans, les Rroms ou les militant-e-s progressistes, depuis toujours les immigré-e-s, les homos, les lesbiennes et les trans’ : demain à qui le tour ?
Le fascisme reste un poison mortel. Il est encore temps de le contrer.
Quel antifascisme ?
Nous combattons le fascisme sous toutes ses formes. Le FN, sa vitrine légale, mais aussi les groupuscules néo-nazis, les adeptes d’un « Printemps Français » et les complotistes antisémites.
Le fascisme a de multiples visages, et nous n’en tolérons aucun.
Il est nécessaire de reconstruire un lien entre toutes et tous, pour opposer au fascisme, l’égalité, l’entraide, la culture, les logiques collectives et la solidarité entre les peuples, par-delà les frontières. C’est seulement ainsi que nous pourrons inverser les logiques racistes, nationalistes, autoritaires, patriarcales : voilà l’urgence de notre action antifasciste.
S’organiser et riposter : par tous les moyens nécessaires
Il n’est pas trop tard pour faire barrage à l’extrême-droite. Mais, il est urgent de rassembler largement les résistances, de les coordonner, et de mettre en commun de nos différentes expériences.
Le CAPAB souhaite ainsi rassembler toutes celles et ceux qui sont intéressé-e-s par le combat antifasciste, et qui veulent agir, sur la base notamment d’autres luttes émancipatrices tels que l’antiracisme, le féminisme, le combat LGBT, l’anticolonialisme, qui sont toutes des luttes ennemies du fascisme.
Nous pensons que les divers modes d’action et d’apparition des groupes antifascistes sont complémentaires. C’est pourquoi nous travaillons avec d’autres collectifs, groupes, et réseaux antifascistes, dès que c’est possible : ce sont pour nous l’organisation du plus grand nombre et la diversité des actions qui permettront de gagner la lutte antifasciste.
Dans toutes les villes, tous les quartiers, tous les lycées,
les facs et les entreprises : réapproprions-nous nos espaces !
Réapproprions-nous nos lieux de vie, pour en faire des territoires vivants, des endroits collectifs et créatifs, contre la gangrène fasciste qui porte la haine et la mort, contre nos solidarités et toute manière de vivre qu’elle juge «non conforme».
Organisons-nous pour empêcher les apparitions et l’implantation de l’extrême-droite !
Constituons des collectifs antifascistes locaux et encourageons les initiatives contre l’extrême-droite, en France, en Europe et partout où il le faudra !
Pour nous contacter:
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