Il y a 80 ans, le 6 février 1934, les ligues fascistes marchaient dans les rues de Paris pour imposer par la force leur modèle de société.
La riposte allait être rapide, populaire et massive. Les manifestations et rassemblements se multipliaient à partir du 8 février et le 12 le pays était paralysé par 5 millions de grévistes tandis que des cen- taines de manifestations avaient lieu dans toutes les villes du pays.
Cette riposte allait créer une dynamique rejetant l’extrême-droite dans la défensive et menant deux ans plus tard aux grandes grèves et aux acquis de juin 36.
La France d’aujourd’hui présente un certain nombre de parallèles : outre le développement de groupes fascistes et l’audience gagnée par le FN, les courants réactionnaires redescendent dans la rue tandis que racisme et nationalisme imprègnent toutes les politiques d’Etat qu’elles soient de droite comme de gauche.
Ce que nous célébrons et voulons reprendre dans l’exemple de février 34 est ce qui nous inspire, la possibilité et les conditions d’une riposte antifasciste : massive et sans concessions, de base et de rue, unitaire et populaire.
Quelles comparaisons peut-on faire entre les mouvements fascistes des années 30 et ceux d’aujourd’hui ? Quels enseignements tirer des luttes antifascistes de l’époque pour nos luttes actuelles ?
Venez en débattre avec nous !